Les enfants ne doivent pas payer pour les problèmes des parents

Rappel de la situation : Le jour de la rentrée scolaire, lundi 2 septembre 2019, cinq enfants n’ont pas été accueilli lors de leur premier passage à la cantine de l’école primaire Aimé Césaire car leurs familles avaient des impayés. Deux enfants ont mangé auprès de leur famille et les trois autres ont pu être accueilli en fin de service.

Les familles peuvent rencontrer des difficultés pour payer la cantine de leurs enfants, parfois dans des proportions inimaginables pour la majorité d’entre nous. Le dialogue doit alors être privilégié entre les familles, les élus et les responsables de la restauration, avec l’aide de partenaires dont le CCAS ou les associations humanitaires de proximité. In fine, l’enfant se doit d’être accueilli.

Vous retrouverez dans le rapport du Défenseur des Droits une partie très intéressante concernant les impayés (page 28) : https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rapport-cantine-num-19.06.19.pdf

La question se pose toutefois sur l’organisation et les portions de repas. Le travail réalisé par les collectivités pour améliorer la qualité, réduire le gaspillage et maintenir les coûts implique une certaine rigueur. Encore une fois, le dialogue et la prise en considération des remarques des différentes parties prenantes sera sûrement salvatrice.